MIEUX COMPRENDRE L’INCESTE
L’INCESTE
LE CALACS-ABITIBI A UNE DÉFINITION PLUS LARGE DE L'INCESTE QUI VA AU-DELÀ DES LIENS DE SANG ÉVOQUÉS DANS LE CODE CRIMINEL.
CE QU’EN DIT LA LOI
Selon l’article 151 du Code criminel, commet une agression sexuelle toute personne qui, à des fins d’ordre sexuel, touche directement ou indirectement, avec une partie de son corps ou avec un objet, une partie du corps d’un enfant âgé de moins de 16 ans.
Selon l’article 155 du Code criminel, commet un inceste quiconque, sachant qu’une autre personne est, par les liens du sang, son père ou sa mère, son enfant, son frère, sa sœur, son demi-frère, sa demi-sœur, son grand-père, sa grand-mère, son petit-fils ou sa petite-fille, selon le cas, a des rapports sexuels avec cette personne.
Notre définition de l’inceste
Le Calacs-Abitibi a une définition plus large de l’inceste qui va au-delà des liens de sang évoqués dans le Code criminel. Au sein d’une famille, toute personne qui impose des rapports de nature sexuelle à un enfant commet une agression sexuelle ayant les mêmes conséquences chez la victime que l’inceste.
Pour cette raison, nous entendons par inceste tout geste et tout comportement de nature sexuelle d’un adulte envers un enfant avec lequel l’adulte a un lien de parenté ou exerce une autorité parentale. L’inceste implique la notion de pouvoir de l’adulte exercé sur l’enfant.
Que ce soit par :
L’inceste implique également la notion de secret. L’agresseur sait ce qu’il fait et il utilise souvent la manipulation ou le chantage pour parvenir à ses fins en prenant soin d’agir en cachette des autres. La menace est si grande que l’enfant arrive très rarement à briser le silence, particulièrement quand il s’agit de son père ou d’une personne jouant un rôle paternel.
L’inceste provoque chez l’enfant un état de confusion et la perte de ses repères, de son sentiment de sécurité et de son innocence. Il ou elle fait alors l’apprentissage de la peur, de l’impuissance et de la culpabilité. L’enfant se sent responsable de ce qui lui arrive.
Témoignage d’une survivante
Voici le témoignage vidéo de Mme Nathalie Morin, survivante d’inceste. Ce vidéo a été présenté dans le cadre du 15e anniversaire du Calacs-Abitibi.
DOIS-JE SIGNALER?
Toutes situations d’agression sexuelle sur un enfant doivent être signalées au directeur de la protection de la jeunesse (DPJ), peu importe qui est l’auteur des agressions et les moyens pris par les parents pour y mettre fin.
Vous pouvez faire un signalement au DPJ 7 jours sur 7, 24 heures sur 24 au : 1 800 567-6405
Notez que l’identité de la personne et l’information transmise demeure confidentielle et ne peut être divulguée sans l’autorisation écrite de la personne qui fait le signalement.
Si vous avez besoin d’être accompagné pour entreprendre ces démarches, vous pouvez communiquer avec une intervenante du Calacs-Abitibi au : 819 732-7889.
À ce propos, consultez le guide “Faire un signalement au DPJ, c’est déjà protéger un enfant”.
https://publications.msss.gouv.qc.ca/msss/document-000895/
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